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Depuis 20 ans Stephen Dean transforme des échelles en installations monumentales de lumière. Il les a transportées dans des lieux aussi différents que d’anciennes caves voûtées, des buildings en verres et acier, des aéroports, des universités, des musées ou encore en extérieur. Récemment, il a investi pour un an le chevet de la Basilique/Cathédrale de Saint-Denis.
Dans ce livre sont réunis aussi bien des croquis, des collages que des photographies, tous ces outils dont Stephen Dean se sert dans sa quête obsessive de l’immédiateté de la couleur. Ce livre dévoile ses explorations de la transparence des couleurs par l'aquarelle jusqu'à une maîtrise de la coloration de l'air par ses sculptures en métal et verre, transformant non seulement les objets eux-mêmes mais aussi l'espace qui les entoure.
D’apparence si simple, chaque échelle de Stephen Dean est un signal visuel fort. Le métal donne à la sculpture une structure solide et tangible, tandis que les verres dichroïques apportent une dimension éthérée par leurs interactions complexes avec la lumière et l’architecture. Chaque oeuvre capte et transforme la lumière, offrant des jeux de couleurs et de reflets qui changent selon l'angle de vue, créant ainsi une expérience sensorielle de l’espace.
À travers l'histoire de la peinture et des arts visuels, les échelles ont toujours été un symbole puissant, représentant l'ascension, la transition et la connexion entre le ciel et la terre. De l'iconographie religieuse des fresques médiévales aux oeuvres symbolistes du XIXe siècle, les échelles ont servi de métaphores pour des concepts profonds et universels. Ce livre replace les sculptures de Stephen Dean dans cette tradition historique, montrant comment il réinvente ce symbole ancestral avec des matériaux et des techniques modernes.
“Crescendo” offre une plongée dans le travail de Stephen Dean, mettant en exergue la transformation de formes simples en oeuvres d'art subtiles et émotionnellement puissantes.
“La couleur est le lieu où la nature entre en collision avec la nature humaine” Stephen Dean.
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